Jour 3 : Montevideo

Pour ce second et dernier jour dans la capital, marchez jusqu’à la plage Ramirez en passant par le quartier africain.

En approchant de Playa Ramírez, on ne peut s’empêcher d’être impressionné par la splendeur de l’édifice Mercosur. Construit en 1909 comme hôtel de luxe, le Parque Hôtel a été rénové pour devenir l’actuel siège du Mercosur. Conçu par l’architecte Juan Antonio Scasso, il présente une architecture éclectique, combinant des éléments de style néoclassique, Beaux-Arts et Art Nouveau.

Si vous continuez de longer la côte, juste avant d’arriver à la plage De los Pocitos, vous tomberez sur le Castillo Pittamiglio. Ce bâtiment atypique qui attire l’attention des visiteurs a été érigé en 1910 par Humberto Pittamiglio, un architecte uruguayen, mais n’a jamais été entièrement achevé.

Puis prenez un bus public pour retourner en centre ville ou pour aller visiter un autre quartier plus excentré. Si vous voulez mon avis, je pense que je n’aurai pas dû marcher jusqu’à la plage los Pocitos car déjà j’ai préféré la première et puis vous aurez l’occasion de faire pleins d’autres plages beaucoup plus belles et sauvages que celles-ci dans les prochains jours. Autant profiter de la capital en allant à la découverte de ses différents quartiers.

Une fois de retour en centre ville, visitez :

La casa de Lavalleja : Cet édifice de 1783 fut acheté par le général Juan Antonio de Lavalleja qui y mourut en 1853. Ses descendants firent don de la demeure à la municipalité, laquelle la convertit en musée pour rendre hommage à son propriétaire. Y sont exposés des objets datant de la période 1825-1828, au moment où le pays était en lutte contre le Brésil. On y retrouve une collection d’objets « gauchesques » et des objets personnels du général (dont le nécessaire de voyage cossu de sa femme…)

Casa Rivera / museo histórico nacional : Ce musée est consacré à la préservation des objets et documents historiques de l’Uruguay. La construction de cette immense demeure remonte au début du XIXe siècle. Son premier propriétaire fut Don Cristóbal de Salvañach, un riche commerçant de la ville. La maison fut ensuite vendue au général indépendantiste Fructuoso Rivera, premier président constitutionnel, en 1834. Plus tard, en 1853, un autre commerçant rachète la résidence et y ajoute un niveau supérieur et un belvédère octogonal. Le 12 octobre 1942, elle est convertie en Musée historique national (dont fait aussi partie la casa de Lavalleja et la casa Giuseppe Garibaldi) et en 1975, elle est nommée monument historique national.

Casa Antonio Montrro (Musée Romantico) : De style néoclassique, cette maison construite en 1782 fut dessinée par José Toribio, puis rénovée en 1831, lorsque Antonio Montero, un commerçant de l’époque, la racheta. Surnommée le « palais de marbre », elle s’organise autour d’un unique patio et abrite aujourd’hui le Museo Romántico qui expose un large patrimoine de la haute société du XIXe siècle : meubles, vêtements, porcelaines et portraits des bourgeois d’autrefois…

Le Palacio Taranco (Musée des arts décoratifs) : déclaré monument historique national, témoigne de l’influence des mouvements artistiques européens en Uruguay dans des expositions permanentes et temporaires. Le bâtiment, un manoir de style français, appartenait autrefois aux Taranco, une riche famille d’immigrants galiciens arrivés de La Corogne en 1872. José Taranco, suivi par ses deux frères Félix et Hermenegildo, devint importateur de marchandises européennes, essentiellement des produits destinés à décorer les maisons de bourgeois et les palais de l’Etat. Afin d’attirer l’attention des acheteurs, il décida que sa résidence devait servir de vitrine de la magnificence de son entreprise. Il fit donc appel à Charles Louis Girault, prestigieux architecte français et auteur du Petit Palais de Paris pour concevoir sa somptueuse demeure. Le palais, qui coûta près de 300 000 pesos (l’équivalent de quatre millions de dollars aujourd’hui) fut inauguré en 1910. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent apprécier l’excellent état de conservation de l’édifice, de son mobilier Louis XV et de son impressionnante collection d’art.

Casa de Francisco Gomez : Ce magnifique palais néogothique abritant le siège de la mairie de Montevideo, a rouvert ses portes en 2014 après deux ans de rénovation. Conçu par l’architecte Ignacio Pedralbes, il a été achevé en 1874, bien que la famille Gomez n’y ait jamais emménagé. À l’intérieur se trouve une résidence moderne de trois étages, avec un escalier en marbre et un ascenseur. Les pièces sont disposées autour d’une cour centrale, éclairée par une lucarne. En 1975, la maison a été déclarée Monument Historique.

Palacio de correos : Souvent considéré comme l’un des bâtiments les plus emblématiques de la ville, l’édifice a été construit au début du XXe siècle, puis inauguré en 1925. Déclaré monument historique national, il se compose de quatre étages en béton armé. A l’angle des rues Misiones et Buenos Aires, au-dessus de la porte d’entrée, une tour de 63 mètres s’élève au-dessus du bâtiment de la vieille ville. Le vaste hall qui occupe le centre du bâtiment est couvert d’un grand puits de lumière, une œuvre architecturale qui permet un éclairage naturel. Le marbre a été spécialement apporté de Carrara en Italie. La statue de José Gervasio Artigas, située au centre du hall, est un cadeau des fonctionnaires à la Direccion Nacional de Correos. Elle a été réalisée par le sculpteur Carlos M. Martinez, et livrée le 19 juin 1960. Aujourd’hui, nous pouvons admirer les sculptures qui ornent l’escalier d’entrée, sur le magnifique revêtement de marbre, des œuvres exécutées par des artistes uruguayens, parmi lesquels José Luis Zorilla de San Martín, Barbieri Bernabé Michelena et Moler de Barb. Au fond de la salle principale, vers la gauche, se trouve un ascenseur centenaire toujours en état de marche.

Où boire un verre ? A la micro brasserie : Índica Beer à Piedras 288 pou 180 pesos.

Où manger ? Au restaurant El fogon. Un plat et un verre de vin pour 901 au lieu de 1 100 pesos si vous payez en CB.

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