Jour 12 : Buenos Aires

Prendre le bateau Colonia express à 10h30. Réservez à l’avance le billet aller et retour sur leur site.
1h15 de traversé. Prix : 3922 pesos argentins l’A/R en classe éco.

Arrivez 1h avant car il y le check in et le passage de la douane. Ça peut aller vite comme prendre un peu de temps. Pour vous rendre à votre logement vous pouvez soit prendre le bus ou Uber. Pour me rendre au mien, j’ai opté pour le bus mais il faut la carte SUBE. On ne peut acheter de ticket au chauffeur contrairement à Montevideo. Ne pouvant me renseigner où je pouvais en acheter une, un jeune très sympa parlant anglais m’a fait passer sur sa carte avec l’accord du chauffeur.

Où loger ? Chez Art Factory San Telmo situé à Piedras 545, Montserrat. 105 € (en CB). idéalement situé. Personnel très sympa. Mais salle de bain petite.

Où retirer de l’argent ? Comme vous avez du le lire, la situation économique est compliquée en Argentine. L’inflation ralentit depuis le début de l’année 2024 mais la “thérapie de choc” appliquée pour vaincre l’inflation par le nouveau gouvernement a eu des coûts : la baisse des salaires réels (due à la fin de l’indexation), l’arrêt des subventions et, surtout, des coupes drastiques dans le budget de l’État, y compris dans les programmes sociaux. Les argentins cherchent donc à changer leurs économies en dollars afin de protéger leur épargne. Il est donc avantageux de venir avec des dollars et de les changer en pesos une fois sur place. Le meilleur taux de change que vous pourrez trouver se trouve dans la rue du Perù. Vous trouverez des personnes criant « cambio », abordez les et ils vous diront combien de pesos ils donnent pour tant de dollars. Si ok, il vous emmène à un kiosque. Attendez votre tour puis vous pourrez procéder à l’échange. La personne se trouve derrière une vitre avec une machine à compter les billets. On se croirait dans un circuit officiel. Il n’y a aucune crainte à avoir. Attention, vous allez ressortir avec une grosse liasse de billets même en changeant juste 100 $, venez donc avec votre sac à dos pour pouvoir les ranger car ça ne tiendra pas dans votre porte monnaie.

Quoi visiter ?
Commencer par visiter le centre, et le quartier Retiro.
La plaza de Mayo est le cœur politique et symbolique de Buenos Aires. Entourée de la Casa Rosada, du Cabildo et de la principale cathédrale de la ville, la place a été le témoin de nombreux événements clés de l’histoire moderne et parfois tumultueuse de l’Argentine. Les Argentins continuent de s’y retrouver pour des manifestations d’ordre politique. ainsi que pour des célébrations. Chaque jeudi à 15h30 depuis 1977 les mères dont les enfants ont disparus pendant la dictature se rassemblent autour de l’obélisque en brandissant leurs portraits.


La casa rosada : Occupant tout le côté est de la Plaza de Mayo, le palais présidentiel à la façade rose, fut édifiée au XIXe siècle sous la présidence de Domingo Sarmiento. C’est d’un balcon de cet édifice que l’ancienne première dame Eva Perón, surnommée Evita, prononça son discours le plus célèbre.

La Cathédrale : Achevée en 1827, la principale église catholique de la capitale est un édifice majeur tant d’un point de vue architectural que religieux Jorge Bergoglio (l’actuel pape François) y fut l’archevêque de Buenos Aires de 1998 à 2013. Sa façade aux colonnes néoclassiques est surmontée d’un fronton triangulaire représentant les retrouvailles de Jacob et Joseph. Le spacieux intérieur est tout aussi impressionnant, avec une ornementation baroque et un élégant autel de style rococo.

Pharmacie homéopathique encore en activité, la Farmacia de la Estrella (1835) est décorée de magnifiques boiseries; les fresques du plafond déclinent des thèmes médicaux et furent réalisées à la fin du XIXe siècle.

Prévoyez du temps pour traverser la rue la plus large de la capitale, l’Avenida 9 de Julio pour vous rendre au Teatro Colón, un opéra d’envergure mondiale, source de fierté pour les habitants de Buenos Aires.

Edificio Kavanagh : En 1936, une Irlandaise au tempérament affirmé finança la construction de ce bel immeuble d’appartements Art déco, qui était à l’époque le plus haut gratte-ciel d’Amérique latine. Selon une rumeur locale, l’héritière aurait voulu se venger d’une autre famille aristocratique qui avait méprisé sa fille. Elle aurait donc fait édifier un bâtiment suffisamment haut pour empêcher la lumière de pénétrer dans la basilique fréquentée par ses rivaux chaque dimanche pour la messe.

La plaza San Martín : On doit à l’architecte paysagiste français Charles Thays cette place verdoyante, flanquée de certains des plus impressionnants édifices publics de Buenos Aires. Le monument le plus remarquable du parc est une statue équestre de de José de San Martín; les dignitaires en visite viennent souvent rendre hommage au libérateur du pays en déposant des gerbes au pied de la statue.

Le palacio San Martín : impressionnant palais Art nouveau (1912) se compose de trois bâtiments indépendants autour d’une cour.

Le palacio Paz : Plongez dans le faste d’une période depuis longtemps révolue : le Palacio Paz, palais à l’architecture d’inspiration française, fut jadis la résidence de José C. Paz, fondateur du journal La Prensa. Participez à une visite pour découvrir l’intérieur richement décoré, les salons dorés à l’or véritable, les sublimes mosaïques et parquets marquetés ainsi que la coupole en vitrail.

Marchez le long de la promenade piétonnière de Calle Florida jusqu’au centre commercial Galerías Pacífico, inspiré par Le Bon Marché de Paris. Prenez le temps d’un café pour contempler les superbes fresques au plafond : elles furent réalisées par une dizaine d’artistes, dont le célèbre peintre argentin Antonio Berni

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