Jour 2 -Riga

J’ai pris le petit déjeuner pas loin de l’hébergement au sein de la boulangerie « Rigensis, konditoreja ».
Un café crème et deux pâtisseries pour 4.8€.
Puis direction le marché central. Les deux hangars à zeppelin historiques ont été transformés en 1930 en cinq pavillons adaptés aux besoins du marché. C’était alors le plus moderne et le plus grand marché d’Europe. Vous pourrez notamment y acheter le baume noir de Riga (Rīgas Melnais balzams).
J’ai adoré cet immense marché, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Ensuite allez visiter le quartier Āgenskalns. L’ensemble de bâtiments rénovés à l’intersection des rues Kalnciema et Melnsila est un héritage de l’architecture en bois du XIXe siècle dans le style du classicisme d’Europe occidentale tardif. La renaissance du quartier a commencé en 2001. Les samedis, il y a des foires, des expositions d’art, des évènements pour les familles, des conférences et des concerts en plein air en été.
Visiter ce quartier vous permet de voir une autre facette de Riga, moins touristiques et plus résidentielle.
J’ai déjeuner au sein d’un marché couvert où à l’étage il y avait des stands de nourritures. J’y ai pris un burger avec frites et un soda pour 9.5€

Pour vous rendre dans ce quartier vous devrez traverser le fleuve Daugava. Vous passerez devant la bibliothèque nationale, un des plus grands édifice culturel et scientifique de Lettonie. Sa forme contient des métaphores et des références à un important conte folklorique letton « Le cheval d’or », représentant une montagne de verre ou un château de lumière symbolique.

Une fois de retour dans le centre, je vous conseille fortement de visiter le Musée de l’occupation. Ce musée évoque l’histoire de la Lettonie occupée de 1940 à 1991. Sur cette période de cinquante ans, les Soviétiques et les nazis occupèrent successivement la Lettonie. La déportation soviétique de mars 1949 a laissé derrière elle uniquement trois photos pour se souvenir. On comprend aisément les heures sombres du pays en peu de temps. C’est passionnant, bouleversant et immanquable pour comprendre le pays. Le plus : une traduction française est disponible.

Visitez ensuite le quartier art nouveau. Rīga affiche avec fierté un tiers de bâtiments issus de ce courant architectural et artistique. Mais la richesse de ce patrimoine vient surtout de l’éclectisme qui règne sur ces façades. Outre l’Art nouveau conventionnel, on retrouve de très belles représentations de la variante appelée « romantisme national » et de l’Art nouveau nordique. On peut commencer par les bâtiments de la rue Elizabetes, au coin du parc de l’Esplanade, qui sont connus pour leurs façades Art nouveau réalisées notamment par Eisenstein, père du réalisateur. Le numéro 10b, réalisé en 1903, regorge de figures apparentées au symbolisme et reste le monument majeur de ce courant en Lettonie. Quant au numéro 33, sur le trottoir opposé, est lui aussi victime de « la peur du vide » qui caractérise les façades Art nouveau typiques, et s’expose dans toute sa splendeur.
La rue Alberta iela (du n° 2 au n° 12-9, l’appartement du peintre Jānis Rozentāls) représente l’une des plus belles et rares concentrations de façades Art nouveau au monde. Il est à noter que cette rue, n’a pas encore bénéficié des rénovations qui prennent d’assaut la ville depuis quelques années. Dans la rue Strēlnieku, le n° 4 offre lui aussi une abondance de motifs sculpturaux et ornementaux. Dans la vieille ville, le n° 8 de la rue Smilšu fait belle figure aussi.

Finissez votre journée par la rue Miera Iela : galeries d’arts modernes, des cafés funky, des boutiques vintages et plusieurs espaces verts dans ce paradis de la culture hipster.

2 commentaire

  1. Bonjour,
    Ma seule question, etes vous partie seule en voyage pour les pays Baltes ? Merci

    1. Bonjour, oui je suis partie seule. Ça ne risque rien. Les gens sont adorables.

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