Jour 15 – Direction Vilnius

Marchez jusqu’à l’arrêt Turgaus st. pour prendre le bus Stotis 8 à 10h35. S’arrêter au terminus puis prendre le train Klaipėda-Vilnius à l’arrêt Memel (à 3 min à pied) ; 4h de trajet.
Arrivée à 15h05 à Vilnius.
Tarif 22.5€

Vilnius dégage une atmosphère très cosmopolite, qui s’explique en partie par l’importance de la diaspora lituanienne, mais aussi par le fait que la capitale a toujours été exposée à diverses influences en provenance d’Europe centrale et d’ailleurs. Au XVIe siècle, elle compte parmi les villes les plus importantes d’Europe de l’Est, puis, au XVIIe siècle, elle joue un rôle prépondérant dans « l’âge d’or » de la Pologne. Successivement, la ville passe aux mains des Allemands, des Polonais et des Russes. Après la Seconde Guerre mondiale et le départ de la plupart des juifs et des Polonais, Vilnius s’attache à pousser son pays vers l’indépendance

Pour rejoindre l’hôtel prendre le bus 53 à l’arrêt Stotis jusqu’à Reformatų st. Puis 3 min de marche à pied;

Hôtel 4 nuits à Kesminta Apartments, Vilniaus g. 37A
Tarif 180€
Bien située mais chambre mal insonorisée avec des voisins pas du tout respectueux en parlant dans les couloirs, en se déplaçant de chambre en chambre comme si ils étaient seuls au monde. Aucun respect.

Le centre-ville, du côté sud du fleuve, s’organise autour de la place de la Cathédrale, au nord de laquelle se dresse la colline de Gediminas. La vieille ville, la plus grande de toute l’Europe de l’Est, se trouve au sud de cette place. Les innombrables cours cachées et les rues sinueuses, d’où le clocher d’une église est toujours visible, donnent à la ville un côté captivant. L’université, le palais présidentiel, l’observatoire, l’ancien quartier et le ghetto juifs sont autant d’autres sites dignes d’intérêt. Les trois croix, installées sur la colline qui domine le quartier, se trouveraient là depuis le XVIIe siècle en souvenir de trois moines qui y auraient été martyrisés et crucifiés.

La place de la Cathédrale était celle des marchés et des foires au XIXe siècle et devint le centre des rassemblements populaires au moment de l’indépendance. D’ailleurs, au pied du beffroi, se trouve au sol le « Stebuklas » qui signifie « miracle ». En 1989, sur cette dalle commença la Voie balte, une chaîne humaine de presque 600 km reliant Vilnius à Riga et Tallinn qui a réveillé la lutte pour l’indépendance vis-à-vis de l’U.R.S.S.
Au bout de la place, une statue équestre du grand-duc Gediminas, fondateur de Vilnius, a été inaugurée en septembre 1996.

Construite en bois au XIIIe siècle, sur un ancien site païen honorant Perkūnas (le dieu du Tonnerre), la cathédrale trouva sa forme actuelle à l’époque du grand-duc Vytautas, au XVe siècle. A l’origine de style gothique, elle a été maintes fois restaurée. Son aile sud abrite la chapelle Saint-Casimir (protecteur du pays) sous laquelle reposent les restes des membres de la royauté et de la noblesse lituanienne. Pendant la période soviétique, la cathédrale était devenue une galerie de peinture. Depuis l’indépendance, elle a repris ses offices religieux quotidiens. A une centaine de mètres de la cathédrale, dans le long bâtiment de l’ancien arsenal, se trouve le Musée national.

Séparé de la cathédrale, le clocher rappelle le tracé de la douve qui entourait la place jusqu’au XIXe siècle et la destruction du château bas par les Russes. Il fait 57 m de haut. Au XVIIe siècle, une horloge y fut installée (ouvert de mai à septembre du lundi au samedi de 10h à 19h, d’octobre à avril jusqu’à 18h). Aujourd’hui, derrière la cathédrale, les vestiges du château et les excavations peuvent être visités.

Derrière la place de la Cathédrale (après la statue de Gediminas), un sentier pavé monte dans le parc vers le mont Gediminas (kalnas). Vous pouvez également vous y rendre en funiculaire.

Sur la colline, Gediminas fit bâtir le château supérieur, mentionné pour la première fois en 1323. Aujourd’hui, une partie du château est restaurée et la tour occidentale, appelée tour de Gediminas, le symbole de Vilnius, est la mieux conservée. Du haut de la tour, où flotte le drapeau lituanien, un magnifique panorama s’étend sur la ville, qui fait, qu’on ne regrette pas d’y être monté. A l’intérieur, se trouve un petit musée qui expose des armures allant du XVIe au XVIIIe siècle et des maquettes illustrant le château à différentes époques.

L’église Sainte-Anne, de style gothique, en brique rouge, date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe. C’est le monument le plus significatif du gothique flamboyant de Lituanie. Une légende raconte que Napoléon, séduit par l’église, aurait voulu la prendre et la transporter dans le creux de sa main pour la rapporter en France comme une petite pierre précieuse fragile.

A droite, l’église Saint-François des Bernardins (Saint François d’Assise). La construction est massive et trapue. Elle pouvait, le cas échéant, servir non seulement pour la prière mais aussi pour la défense. C’est ce dont témoignent les 19 meurtrières dans la façade nord. Des fenêtres en ogive, des contreforts en gradins, la composition plate et calme de la façade, ainsi que le fronton Renaissance du XVIIe siècle avec sa fresque du XIXe siècle s’accordent bien avec la partie gothique de l’église.

Mangez lituanien chez Lokys. J’ai pris du sanglier accompagné d’un verre de rouge pour 26€. Vous pouvez même si vous le souhaitez prendre du castor.

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