Direction Kolašin qui a su préserver son charme authentique avec ses maisons traditionnelles en bois et en pierre, ses ruelles pavées et son atmosphère paisible. Point de chute idéal pour se rendre au parc national de Biogradska Gora. Niché au cœur des montagnes, ce parc UNESCO abrite le lac de Biograd, aux eaux cristallines, et offre une biodiversité exceptionnelle.
Le trajet pour se rendre à Kolašin sera long car il faut passer par la capitale. Pour commencer, prenez le bus pour Podgorica à 7h25. Arrivée à 9h45 puis prendre le bus de 10h25. Arrivée à 11h45.
Où dormir ? Chez Max situé en plein centre à vojvode mine 2A. Tarif : 86€ pour 2 nuits.
Quoi faire ? Établi dès 1878 pour préserver l’une des dernières forêts primaires d’Europe. Les randonneurs trouveront leur bonheur parmi les dix itinéraires de randonnée balisés du parc Biogradska Gora.
A partir de juin, une navette gratuite est mise à disposition par la ville (mini van blanc) pour s’y rendre. Les horaires de départ sont 10h et 13h depuis l’hôtel Sheraton. Retour à 14h et 17h. Je fus la seule à en profiter en pleine saison. Tout le monde s’y rendant avec sa propre voiture. Un peu dommage !
J’ai donc pris la navette de 13h et celle du retour à 17h. Comptez 35 min de trajet. Ce qui ne laisse pas assez de temps pour faire une randonnée sur les hauteurs. J’ai donc fait le tour du lac de Biograd. (3.3 km) et me suis posée pour bouquiner. J’ai ensuite pris un verre à la brasserie au niveau du parking jusqu’à l’arrivée de la navette.
Prix d’entrée au parc : 4€.
Visitez la ville. Kolašin a longtemps été marquée par les affrontements entre la communauté chrétienne monténégrine et les musulmans. En 1878, après des combats violents contre l’Empire ottoman, le Monténégro a finalement obtenu le contrôle de la ville. Pendant la Seconde guerre mondiale, de 1941 à 1944, les Allemands et les Italiens ont bombardé Kolašin à 18 reprises. Elle n’a été délivrée que le 29 décembre 1944 par la cinquième brigade monténégrine.
Au cœur de la station de ski, se tient le Hall de la Mémoire, un vestige d’architecture communiste de l’ex-Yougoslavie. Ce bâtiment futuriste en béton aux formes géométriques anguleuses fut conçu en 1976 par le Slovène Marko Mušič pour commémorer le rôle joué par la ville dans la résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Malgré son état dégradé, il contient des bureaux de la municipalité et pourrait être converti en palais des congrès.
Où prendre son petit déjeuner ? Au café La Parisienne
Où prendre un verre ? Au café Napoléon.
Où manger ? Chez Vodenica