Pour commencer la journée rendez-vous au Mercado San Camilo qui est l’un des marchés les plus importants d’Arequipa et du sud du Pérou, combinant une histoire riche, une architecture notable et une immersion totale dans la vie locale.
Vous y trouverez une immense variété de produits frais : des fruits exotiques aux multiples variétés de pommes de terre, quinoa et maïs péruviens. Mais également des herbes et plantes médicinales, ainsi que de petits restaurants (appelés comedores) où vous pouvez déguster des plats locaux très abordables (parfois moins de 8 soles pour un menu complet).
Le marché actuel a été inauguré en 1938 sur le terrain où se trouvaient auparavant une église et un couvent détruits par le tremblement de terre de 1868. Il est célèbre pour sa structure moderne et légère en fer, qui a été conçue par le célèbre architecte Gustave Eiffel. Il est classé Monument Historique.


L’ambiance y est animée, colorée et vivante. Il est donc conseillé de faire attention aux pickpockets. Les stands de jus de fruits frais sont très populaires ; les mamas locales vous préparent des mélanges à la minute avec les fruits que vous choisissez.


Dirigez-vous ensuite vers le Monastère Santa Catalina. Celui-ci ouvre à 9h. Une vraie ville dans la ville, avec des ruelles colorées, des patios fleuris et des cellules monacales. Durée de visite : 2h30 minimum.
Fondé en 1579, ce vaste complexe (environ 20 000 m²) était une citadelle murée où des religieuses cloîtrées passaient leur vie, coupées du monde extérieur. Il accueillait principalement des filles issues de familles espagnoles aisées, qui payaient une dot élevée et pouvaient même venir avec leurs servantes. Une petite communauté de sœurs y vit toujours dans une section privée.
Le monastère est un chef-d’œuvre de l’architecture coloniale péruvienne. Ce qui le rend unique, c’est l’éclat de ses couleurs : le bleu indigo intense et l’ocre/rouge terracotta des murs contrastent de manière spectaculaire avec le blanc de la pierre et le ciel d’Arequipa, créant des scènes très photogéniques.


Il se compose de rues étroites (portant des noms de villes espagnoles comme « Calle Granada »), de patios, de cloîtres, de fontaines, de cuisines et de « cellules » qui ressemblaient parfois à de petits appartements. On peut y voir l’ancien lavoir, des fresques religieuses et une pinacothèque.
Des visites nocturnes sont parfois proposées (mardi et mercredi selon les saisons) et offrent une ambiance encore plus mystérieuse.



Où déjeuner ? Si vous aimez la viande chez Zig Zag. Haut de gamme sans être trop onéreuse, cette table péruvienne aux accents européens occupe une maison coloniale de 2 étages, dont l’escalier métallique a été conçu par Gustave Eiffel. Le menu classique présente une sélection de viandes, servies sur un gril en pierre volcanique et accompagnées de diverses sauces. Il y a aussi d’excellentes fondues.
Après le déjeuner, allez visiter le couvent / Museo de Arte Virreinal de Santa Teresa, fondé en 1710. Il offre la collection d’art colonial la plus riche et la mieux exposée de la ville. Contrairement au Monastère Santa Catalina, une communauté de carmélites contemplatives vit toujours dans la majorité du bâtiment. Le musée, ouvert en 2005, est installé dans une petite partie du couvent, notamment autour du Cloître des Offices (construit vers 1750). C’est un « musée vivant » où certains espaces comme le chœur et la salle capitulaire conservent leur usage d’origine. Ferme à 17h.



Où boire un verre ? Sur un petit rooftop caché donnant vue sur la Plaza de Armas avec le soleil qui se couche derrière le volcan au Waya Lookout Rooftop.