Jour 4 : Baie de Kotor - Voyages en sac à dos

La baie de Kotor, souvent surnommée le « fjord de l’Adriatique », est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle offre un mélange de montagnes abruptes, de villages pittoresques comme Kotor ou Perast et d’une mer d’un bleu profond.

Les incontournables à faire :

Kotor avec sa vieille ville fortifiée est un véritable musée à ciel ouvert. Les ruelles pavées, les palais vénitiens, la cathédrale Saint-Tryphon et la forteresse de San Giovanni sont autant de trésors à découvrir.
Perast : Ce petit village de pêcheurs est célèbre pour ses deux îles artificielles : l’île Notre-Dame du Rocher, surmontée d’une église baroque, et l’île Saint-Georges, autrefois un monastère bénédictin.
La route serpentine: Cette route sinueuse offre des vues panoramiques époustouflantes sur la baie. Elle mène au Mont Lovćen, où se trouve le mausolée du poète Petar II Petrović-Njegoš.
Les villages de pêcheurs: Des villages comme Dobrota, Prčanj ou Risan valent le détour pour leur charme authentique et leurs plages de galets.
Les monastères: La baie de Kotor abrite plusieurs monastères, comme le monastère de Savina à Herceg Novi, qui offre une vue magnifique sur la baie.

J’ai opté pour une excursion en bateau avec Get your guide. Départ à 9h. Le Rdv est à 8h30. L’excursion commence au parc municipal près du port de Kotor, à 200 m de la porte principale de la vieille ville. Durée 3h. Prix : 37€.

Située au beau milieu des bouches de Kotor, en face du village de Perast, on visitera l’île artificielle Notre-Dame-du-Rocher. Tout commence au XVe siècle, lorsque deux frères pêcheurs trouvent par hasard, sur un rocher, une icône représentant la Vierge Marie et Jésus-Christ. Surpris par cette découverte, ils décident de la rapporter chez eux. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque leur troisième frère, gravement malade, commença à guérir. Aucun doute : il ne pouvait s’agir là que d’un miracle !

Pour remercier la Vierge Marie, la fratrie, aidée par les habitants de la région, décide de construire une église catholique autour du fameux rocher, c’est-à-dire, au milieu de la baie. Ils ont d’abord été obligés de construire une île en jetant des grands cailloux autour du rocher. Sa construction a duré plus de deux siècles. L’église et l’île qui portent d’ailleurs le même nom ont été terminées et ouvertes aux pèlerins en 1630.

Lors de l’excursion, on ira également voir la grotte bleue où vous pourrez vous baigner. Cette cavité marine, accessible uniquement par bateau, doit son nom à l’éblouissante couleur bleue turquoise de son eau.

On pourra admirer l’île de Mamula qui abrite abrite une imposante forteresse austro-hongroise construite au XIXe siècle. Sa position stratégique, au cœur de la baie, en a fait un lieu de défense militaire de première importance.

Les Bouches de Kotor ont abrité les principales bases navales de la marine austro-hongroise puis yougoslave. elles étaient constituées d’un réseau complexe de tunnels et de bases souterraines conçues pour dissimuler et protéger les sous-marins.

Les nombreuses îles, les eaux profondes et les étroits passages de la baie offraient un abri naturel idéal pour dissimuler des sous-marins, les mettant à l’abri des attaques aériennes et navales. Ces bases secrètes permettaient de protéger les sous-marins des regards indiscrets et de les maintenir en état d’alerte, prêts à intervenir en cas de conflit. Les tunnels souterrains offraient un environnement contrôlé pour effectuer la maintenance et les réparations des sous-marins, à l’abri des intempéries et des regards indiscrets.

Après un crochet au logement, je me suis rendue à Perast via le bus local « Blue line ». Prix 1€.

Ce petit village de pêcheurs et charpentiers de marine fut sous domination vénitienne entre 1420 et 1797, l’architecture baroque de la ville et la présence de nombreuses églises dont celle de Saint-Nicolas (XVIIe) témoignent de l’influence italienne.

Au bord de l’eau, vous pourrez profiter d’une vue imprenable sur les Bouches de Kotor et sur les deux îles faisant face à Perast : L’Abbaye de Saint George entourée de cyprès à gauche et l’île artificielle où se trouve l’Eglise Notre Dame du Récif à droite.