L’itinéraire que je vais vous décrire vous permettra de découvrir la Lettonie et la Lituanie en 18 jours.
Au départ de Paris, la compagnie airBaltic permet de rejoindre les Pays Baltes. Comptez 2h50 de vol pour vous rendre à Riga. A cela, il faut ajouter 1h de décalage horaire.
J’ai pris le vol de 10h ce qui m’a fait arriver à 13H50.
Prix du billet 118€ avec le supplément bagage.
Je n’ai pris qu’un aller simple car je repartirai de Vilnius. Même si au retour, il y a une escale à Riga, j’ai comparé et cela était plus rentable de faire ainsi plutôt que de prendre un A/R Paris-Riga et un vol Vilnius-Riga.
Une fois sorti de l’aéroport, prenez le bus 22 jusqu’au centre ville.
Je me suis arrêtée dans le centre à l’arrêt « 11 novembra krastmala » puis j’ai marché 8 min jusqu’à mon hôtel qui est plutôt une auberge de jeunesse proposant quelques chambres individuelles.
Hôtel 4 nuits à Blue Bird Hostel in Riga Old Town
L’entrée n’est pas forcément hyper visible depuis la rue, il faut passer dans le hall d’un bar restaurant, la réception se trouve au deuxième étage.
Accueil très sympa, pro. L’endroit est bien placé. La chambre est grande. Il n’y a rien à redire sur le rapport qualité prix. Le seul soucis est le bruit que j’ai pu avoir durant une nuit causé principalement par un seul gars discutant plusieurs heures dans une cour d’immeuble.
Tarif 208€ pour 4 nuits.
Après un arrêt à l’hôtel, direction la vieille ville. En quelques heures, vous pourrez déjà voir pas mal de choses, le centre ville n’étant pas très grand.
Commencer votre balade par la place Ratslaukums où se trouve l’office de tourisme et la Maison des Têtes Noires. Construite en 1334 pour des marchands allemands, cette maison de guilde a été bombardée en 1941, puis rasée par les Soviétiques 7 ans plus tard. Le plan original ayant été mystérieusement sauvegardé une réplique exacte de ce superbe édifice à la décoration très ornementée fut achevé en 2001 pour le 800eme anniversaire de Riga.
Les fêtes décadentes que tenait la Guilde des Têtes Noires étaient connues de tous. Un jour de 1510 à la veille de Noël, une partie d’entre eux, bien éméchés, traîna un grand pin jusqu’à la confrérie et le couvrit de fleurs. A la fin de la soirée, l’arbre fut réduit en cendres. Depuis la décoration de l’arbre de Noël est devenu une tradition annuelle qui a fini par se diffuser dans le monde entier. Une plaque de forme octogonale, incrustée dans les pavés de la place, indique l’endroit où fut dressé l’arbre.
Derrière le musée de l’occupation se trouve, le monument des Tirailleurs lettons, statue imposante et controversée rendant hommage aux tirailleurs lettons qui ont rejoint les rangs de l’Armée rouge en 1918. Certain servirent de gardes du corps à Lénine. La plupart regagnèrent la Lettonie dès l’indépendance.
Les musiciens de brême. Offerte en cadeau par la ville de Brême en 1990, la statue représente les musiciens de Brême, conte de Jacob et Wilhelm Grimm. Un âne sentait les ennuis venir par le meunier à cause de son âge. Il décide de fuir et de devenir musicien à Brême. Sur le chemin, il croise un chien, trop âgé pour la chasse. Les deux compères poursuivent la route et croisent un coq et un chat. Ils décident tous d’aller à Brême. C’était sans compter tomber sur une maison. Attirés par la table chargée de mets, ils décident de se débarrasser d’eux et de s’installer là…
La place du Dôme avec sa cathédrale. Fondée en 1211 pour servir de siège épiscopal au diocèse de Riga, cette immense cathédrale est la plus grande église médiévale de la Baltique. Son orgue construit en 1884 est un exemple des plus hautes réalisations de la fin de l’époque romantique dont il est difficile d’en trouver un équivalent en Europe.
La Maison des trois frères est un ensemble de 3 vieilles maisons en pierre. Au n°17, la plus ancienne maison de la ville a plus de 600 ans. Les minuscules fenêtres des parties supérieures s’expliquent par un alignement de l’impôt sur la taille des fenêtres. L’édifice du n°19, héberge le Musée letton de l’Architecture.
Porte suédoise, édifiée dans les remparts médiévaux en 1698 sous la domination suédoise, la seule porte du vieux Riga parvenue jusqu’à nous se trouve à l’intérieur de la plus grande portion des remparts encore debout. Passé la porte, vous débouchez sur la plus petite rue du vieux Riga, Troksnu iela.
La Maison du chat. Chacun juché, le dos rond, sur l’un des toits pointus coiffant les angles de ce grand édifice Art nouveau (1909), les deux chats noirs sont des symboles à double titre. Emblématiques de Riga, ils transmettent aussi à travers les siècles l’esprit de corporations. Faute d’être admis à la Grande Guilde de Riga, située juste en face, le commanditaire de l’édifice aurait initialement fait poser les deux matous postérieurs ironiquement tournées vers la prestigieuse corporation.
La place Livu. Les superbes bâtiments du XVIIIe siècle qui la bordent accueillent pout la plupart cafés et restaurants.
Monument de la Liberté. Surnommé « Milda », il se dresse entre le vieux Riga et le centre ville. Chose surprenante, sous le communisme, le monument n’a jamais été démoli. Il faut dire que l’un de ses créateurs Ernests Stalbergs, conçut également la principale statue de Lénine à Riga, qui dépassait en taille le monument de la Liberté jusqu’à ce qu’elle soit démolie en 1991. Toutefois, pendant toute la période soviétique, l’accès à Milda était interdit et toute personne surprise en tain d’y déposer des fleurs était persécutée.
Prendre un verre au Skyline Bar au 26ème étage de l’hôtel Radisson Blu afin d’avoir une vue splendide sur la ville et notamment sur la Cathédrale de la Nativité du Christ. Pointant à travers les arbres, les coupoles dorées de cette cathédrale orthodoxe de style byzantin (1883) ajoutent une éclatante touche de fantaisie russe au paysage. Après avoir servi de planétarium à l’époque soviétique, elle a recouvré sa fonction première après restauration.
Prix du cocktail Mango Bellini : 8.5€
Manger chez Pētergailis, restorāns ou chez Key to Riga où j’y ai pris une pinte et du porc accompagné de pommes de terre pour 24€.