Jour 1 : Kotor

Départ aux aurores afin d’éviter une escale et ainsi arriver logiquement tôt sur place  pour profiter de cette première journée.  Je dis logiquement car rien ne s’est passé comme prévu.

Mon Vol avec la compagnie Transavia devait partir à 7h15 d’Orly pour une arrivée à 9h45 à l’aéroport de Tivat. Seulement celui-ci est parti à 16h30. 9h de retard. Je n’ai jamais vu cela. Je suis donc arrivée à 19h. La raison ? Très peu de pilote de leur compagnie ont l’accréditation pour atterrir à Tivat. Pourtant je n’ai rien vu de spécial au niveau de la poste d’atterrissage. Leur pilote ayant volé + que prévu la veille. Il a dû comme la loi l’oblige prendre du repos. On a donc dû attendre qu’un autre pilote accrédité soit disponible. On devait donc décoller à 15h30 mais ce fut en réalité 16h30 à cause d’un soucis météo. Donc une journée de perdue. La journée que j’avais prévue de consacrer à la visite de Kotor.

Comme la loi le prévoit. J’ai demandé un dédommagement à Transavia vers leur site. Démarche étonnamment simple. Et ils m’ont répondu rapidement en me disant qu’il me verserait 250€ sous 4 semaines à réception de mon RIB. Mais j’ai reçu l’argent bien avant sous quelques jours seulement.
Initialement le vol A/R a coûté 317 €.

Si le vol avait atterrit à l’heure, je visais de prendre le bus de 10h50 pour me rendre à Kotor (durée sans embouteillages 15 minutes ; Tarif 4.5€). La gare où prendre le bus se situe à 20 min à pied de l’aéroport.

Voici le site pour acheter vos billets de bus. https://busticket4.me

Vous pouvez également prendre un taxi. Le trajet coûte normalement 30€. Ce qui n’est pas donné pour un trajet si court. Normalement, car à mon arrivée bien qu’un panneau indique ce montant, les chauffeurs tous de mèche entre eux augmentent le prix de 10€ du fait du trafic. Puis au fur et à mesure de la discussion, négociation le prix monte à 70€. Du n’importe quoi !!! Dire que j’ai refusé la proposition de mon logeur de venir me chercher pour 30€. Si vous ne voulez pas vous embêter à prendre le bus ou si vous arrivez tard, acceptez contrairement à moi.

Heureusement avant de monter dans l’avion je discute avec un couple qui avait réservé une voiture depuis l’aéroport. Bien que leur agence ait été prévenue de leur retard, ils n’ont pas accepté de leur garder la voiture. Vraiment pas cool ! On prévoit donc de se partager un taxi. Mais voyant les montants exorbitants on refuse et on tente de voir si ils ont toujours la voiture ou une voiture de dispo. Après une longue attente on comprend via les voyageurs de devant que ce n’est pas le cas. Ils laissent donc, sans état d’âme, à voir la réaction du guichetier, sur le carreau des vacanciers qui avaient prévu une voiture pour toute la durée de leur séjour.

Je discute avec une autre française, Hélène, qui fait la queue avec ses 2 petites filles, à une autre agence de location et qui me propose quasi instantanément de me déposer alors que ce n’est même pas sur son trajet. Vraiment merci à elle. On embarque avec nous une autre voyageuse allant également dans une autre direction. Je lui propose de lui envoyer à mon retour des magazines pour ses enfants, travaillant pour un groupe de presse, vu qu’elle ne souhaite pas de mon argent, ce qu’elle accepte.

J’ai choisi de loger dans la ville. Je trouve ce logement via booking : Apartmani Minis Kotor Old Town 263€ pour 4 nuits. Il n’a pas encore d’avis. Je ne sais donc pas à quoi m’attendre. Mais les photos donnent envie. Et ce n’est pas cher pour la pleine saison.

A Kotor, les rues ne portent pas de nom. Pour vous aider à le situer, il est en face du restaurant Bokun. Utilisant la connexion internet du téléphone d’Hélène je peux enfin prévenir que mon avion vient d’atterrir. Oui car je voyage toujours en utilisant que le wifi des logements et cafés.

Heureusement malgré les messages reçus, il m’a attendu et n’a pas annulé la réservation. Car avec toute cette histoire j’ai dû arriver vers 22h au logement. Très chouette accueil. Le logement est grand. Le seul hic, évidemment que je n’ai vu qu’au moment de me coucher, est que le lit n’avait qu’un drap housse. Je lui écris pour le lui dire. Malgré l’heure tardive. Il me répond qu’il y en a dans le placard. Je regarde la seule chose que je vois ce sont des draps en boule par terre. Il me jure qu’ils sont propres. L’un en effet à l’air. Ça fera l’affaire pour cette nuit bien qu’il ne soit pas à la taille du lit. Heureusement que nous sommes l’été. Il fait chaud. Il me dit que demain il me déposera un nouveau drap. Ce qui fut le cas. Et cette fois-ci pas de doute. Un drap repassé et plié. Suite à cela, il ne me fera payer que 200€ les 4 nuits. Sympa de sa part !

La ville de Kotor est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est un dédale de ruelles et de placettes derrière des murailles. Aucune voiture ne peut y circuler, ce qui est très agréable. C’est aussi la ville de chats. Vous en trouverez à tous les coins de rue.


Quoi Visiter ?

La cathédrale catholique Saint Tryphon : Édifiée au XIIesiècle, reconstruite à plusieurs reprises après des séismes, la cathédrale catholique est le monument le plus remarquable de Kotor. Les deux clochers baroques ont été ajoutés après la destruction totale de la façade, en 1667 –celui de gauche ne fut jamais achevé. Avec ses colonnes corinthiennes élancées et ses piliers de pierre rose soutenant une série de hautes voûtes, l’intérieur, tout en teintes douces, est un chef-d’œuvre d’architecture romane. 

La petite église romane Saint Luc. Cette jolie petite église en dit long sur l’histoire des relations entre Serbes et Croates à Kotor. Édifiée en 1195 en tant qu’église catholique, Saint-Luc a possédé entre 1657 et 1812 deux autels, un catholique et un orthodoxe, pour une utilisation à tour de rôle. Elle fut ensuite transférée à l’Église orthodoxe. Des fragments de fresques du XIIe siècle ont survécu, de même que deux superbes iconostases peintes

L’église Saint Nicolas. En pénétrant dans cette église orthodoxe (1909) sobre, on s’imprègne de l’atmosphère mystique créée par le silence, l’odeur d’encens mêlé de cire d’abeille, la beauté de l’iconostase aux panneaux d’argent sculpté, le contraste du bois sombre sur les murs gris et nus, et la lumière filtrant à travers la coupole et les vitraux tout simples

Balade si il ne fait pas trop chaud  : Escalader les plus de mille marches des remparts médiévaux pour profiter d’une vue sur la baie. (1h30 A/R) Les plus vaillants pourront continuer vers les sections hautes des remparts, offrant une vue imprenable sur la ville. Pour ma part, du fait d’avoir perdu une journée et que les jours suivants, il faisait très chaud (+ de 40°C) je ne l’ai pas fait.

La porte de la Mer construite pendant la période vénitienne (1420-1797), en 1555, la principale entrée de la ville arbore le lion ailé de saint Marc, symbole de Venise, que l’on retrouve en d’autres lieux de la ville. Une inscription au-dessus de la porte rappelle la date de la libération de la ville de l’occupation nazie, avec l’étoile communiste et une citation de Tito. En passant sous l’arcade, observez le relief du XVesiècle représentant la Vierge et l’Enfant entourés de saint Tryphon et saint Bernard. De l’autre côté, sur la Trg od Oružja (place d’Armes), la curieuse pyramide de pierre située devant la tour de l’Horloge (1602) est un ancien pilori où les citoyens coupables de fautes étaient exposés à la vindicte publique.

Où manger ?
Chez Ombra ou à la cathédrale pasta bar ou bien plus chic, loin de l’agitation, mais pas plus cher, chez Bastion.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *